Dr RUSSELL L. BLAYLOCK, M.D.
vendredi 4 décembre 2009
LE CHARLATAN ET LA VACCINATION
vendredi 27 novembre 2009
HONTE A LA SUISSE AVEC UNE LIBERATION PIRE QU'UN EMPRISONNEMENT
mercredi 11 novembre 2009
ANTISEMITE DITES-VOUS ?...
" Hollywood, inventé par des gangsters juifs", ou encore sur ces producteurs émigrés d'Europe centrale: "ils ont compris que faire un film, c'est produire une dette".
Ou encore cette anecdote rapportée toujours par Jean-Luc Douin:
" Bernard-Henri Lévy étant médiateur d'un dialogue entre Godard et Lanzmann, déclara : Lanzmann et moi étions les instruments de sa cure : celle d'un antisémite qui essaye de se soigner. J'étais prêt à jouer le jeu, mais il a changé de plan." Ici antisioniste, là carrément antisémite"...A l' évidence incurable !
Je n'ai aucune peine pour les propos tenus par Godard que j'ai toujours considéré, en tant que réalisateur, comme un tricheur de génie et un truqueur habile. Billy Wilder qui ne l'aimait pas disait de lui que "c'était un dilettante". ( Entretiens avec Billy Wider. Actes Sud). Oui, un tricheur de génie car il est arrivé pendant un certain temps à nous faire croire qu'il avait du talent. C'est également un truqueur super habile car son cinéma n'est fait en réalité que de "trucs à la mode" et de gadget éprouvés. J'ai revu récemment son A BOUT DE SOUFFLE, vraiment c'est terriblement démodé, dans ce film, toute la tricherie de Godard vous saute aux yeux. Je conseille aussi aux adorateurs inconditionnels de l'idole de revoir Le Mépris, mais en coupant la bande son, on constate qu'il ne reste plus grand chose du film. C'est un des procèdès de Godard de cacher ses insuffisances par une musique de très grande qualité.
La nouvelle vague qui a fait tant de mal au cinéma français, a mis au rancard des réalisateurs de très grands talents. Revoyez PLEIN SOLEIL de Clément : pas une ride!... Revoyez EN CAS DE MALHEUR d'Autant-Lara, pas une ride, et je pourrais encore citer MARIE OCTOBRE, TOUCHEZ PAS AU GRISBI, CASQUE D'OR...etc
Si vous revoyez Alpha-Ville de Godard ou cet acteur lamentable qu' était Eddie Constantine, ( encore un truc dans ce choix) joue un ridicule héros de Sciences-fiction, on a autant envie de rire que de bailler d'ennuis. En revanche à coté des médiocres et des nuls, la Nouvelle Vague nous a donné de grands metteurs en scène, comme Resnais, Rivette, Bresson, Varda, Demy, Chabrol à ses débuts, Louis Malle surtout, et bien sur Truffaut pour la plupart de ses films, je ne peux les citer tous.... Et pourtant au cours de leur carrière, tous ces cinéastes qui exécutèrent par des critiques acerbes les anciens metteurs en scène du Grand Cinéma français, firent exactement la même chose qu'eux. Quand on revoit le merveilleux DERNIER METRO de Truffaut, on dirait un film d'Autant-Lara.
Enfin pour conclure sur Godard et son intolérance, je citerai le Canard Enchaîné au moment où un de ses films venait de sortir, on pouvait y lire comme critique:
UNE FEMME EST UNE FEMME !
GODARD EST GODARD !
UNE MERDE EST UNE MERDE !
samedi 7 novembre 2009
LA MALEDICTION DE ROMAN POLANSKI
Je rappelle quelques faits:
- D'abord le juge américain n'a jamais parlé de viol mais d'un rapport sexuel avec une mineure consentante.
- La mère a été indemnisée et a retiré sa plainte.
- Polanski a tout de même fait un mois et demi de prison et a quitté son pays pour s'exiler.
Dans mon précèdent blog je disais que j'étais choqué pat l'hystérie vengeresse d'un fait vieux d'un demi-siècle, que la jeune fille était devenue une femme détruite par la publicité donnée à cette affaire et qu'elle redoutait une nouvelle campagne.
Je rejoins Alain Finkielkraut quand il écrit dans le Figaro Magazine que les internautes "sont saisi d'une hystérie collective" et qu'ils en ont marre des artistes qui se croient tout permis comme les aristocrates de l'ancien régime, c'est là, dit-il, que se fait jour l'horreur de notre société qui est le RESSENTIMENT DÉMOCRATIQUE...sa notoriété n'est pas pour Polanski un passe-droit, c'est une MALÉDICTION."
L'espoir d'un procureur américain imprégné de vengeance souhaite voir une star derrière la barre dans un procès télévisé, et cette aspect jeu du cirque,"excite l'opinion publique."
Alain Finkielkraut conclue avec justesse en disant: "Ce déchaînement m'épouvante. Parce que la démocratie a deux possibilités. Soit elle se rêve comme une aristocratie universelle, soit elle passe son temps à guillotiner Marie-Antoinette.***
Enfin je demande aux procureurs de la toile: Avez-vous entendu parler de celui qui pronait la compassion?...Vous savez, celui qui disait" Que celui qui jette la première pierre"...etc. Ce serait pas mal de l'ecouter.
Vraiment Pauvre Monsieur Polanski...
***Le Figaro magazine du 7 novembre 2009.
samedi 31 octobre 2009
PAUVRE MONSIEUR POLANSKI D'UN SEUL COUP ON T'A PRIS DEUX VIES...
Allons Messieurs de l'honorable Confédération ! Votre pays n'est pas menacè, c'est l'histoire de l'elephant qui a peur de la souris. Rendez vite à sa famille ce grand artiste, ce mari et ce père aimé: avez-vous oublié son âge? Aviez-vous noté, vous qui denonçait souvent, qu'en 50 ans, Polanski n'avait pas récidivé une seule fois ? Et la compassion Messieurs les censeurs? N'avez vous jamais subi les impulsions flamboyantes et irrésistible de votre charnelle jeunesse?
...Voyons Messieurs, il ne ferait pas de mal à une mouche ce pauvre Monsieur Polanski! réfléchissez un peu à ce que l' Homme Parfait vous a laissé un jour comme message: "Que celui qui n'a jamais péché......etc. Dans un passé pas si lointain, les grands parents de Monsieur Polanski, s'ils étaient encore vivants, pourrait peut-etre témoigner que la Suisse n'a pas été si gentille avec eux, pour prétendre ainsi être la gardienne d'une morale universelle!
mercredi 28 octobre 2009
REPONSE DU MINISTRE
2 0 OCT. 2009
Monsieur Paul BELAICHE-DANINOS
Président de la Cinémathèque Cinémathèque du Lubéron Les Hauts Alternes 84560 MÉNERBES
Monsieur le Président,
Votre message et l'encouragement qu'il représente m'ont beaucoup touché.
J'y ai été particulièrement sensible à un moment où, attaqué de toutes parts, j'avais besoin de marques
de confiance.
Votre amitié m'est précieuse.
Mille mercis.
Je vous prie d'agréer, Monsieur le Président, l'expression de mes sentiments les meilleurs.
FREDERIC MITTERRAND
mardi 20 octobre 2009
MENERBES LE 20OCTOBRE 2009
Scénario émouvant et brillant de véracité, acteurs dirigés d'une main de maître:justesse des interprétations, sobriété principalement celles des femmes et surtout Biyouna qui me rapelle l'actrice Paredes d'Almodovar; les deux autres rôles féminins sont étonnants de justesse. Nadia Kaci en prostituée confidente et associée au tripotage tient son rôle jusqu'au bout sans aucun surjeu comme son rôle s'y prêterait pourtant. La troisième enfin, Aylin Prandi, belle à défoncer les portes, garde une grande sobriété dans son rôle d'une adolescente qui s'ouvre à une complicité malsaine. Enfin une découverte qui ne restera pas sans suite c'est l'acteur Daniel Lundh, d'une beauté et d'un talent qui rappelle les grands acteurs du cinéma italien des années 60. La lumière de Jean Claude Larrieu rappelle le soin qu' Almodovar porte à ses films et les costumes de Paule Mangenot sont en adéquation avec l'Algerie d'aujourd'hui.
Conclusion: precipitez vous ce film est un bijou.
MENERBES LE 20 OCTOBRE2009
dimanche 11 octobre 2009
DIMANCHE 11 OCOBRE 2009
Mènerbes le 9 octobre 2009
Monsieur le Ministre,
Après vous avoir entendu sur la première chaîne, je me sens obligé de vous écrire pour vous manifester mon soutien.
Permettez-moi de vous exprimer toute mon admiration pour votre prestation, empreinte d’une intense émotion et d’une grande dignité, j’en ai été bouleversé.
Il y a des discours qui ne trompent pas parce qu’ils sont issus du plus profond du cœur, ce sont ceux-là qui touchent parce qu’ils sont vrais, les Français, croyez-moi qui en sont largement pourvus l’ont ressenti, tant pis pour la minorité des autres.
Comment se fait-il que dans notre pays, il faille encore aller se justifier en public pour ce que la nature a fait de nous ? Il va falloir bientôt s’excuser aux yeux de Marine Le Pen, d’être, un ministre de la République noir, juif, arabe ou homosexuel ? Face à une journaliste, belle, certes, mais sotte au point d’en perdre la moindre trace d’humanité, en voulant ainsi se faire le porte-parole d’une morale d’entresol, en répétant les mêmes accusations tel un perroquet qui lance des mots sans les comprendre ; tant mieux, elle a fait ressortir par la maladresse de son propos combien le vôtre était sincère et digne .
Monsieur le Ministre, face à la petite médiocrité qui vous interrogeait, vous êtes paru plus qu’ honorable, ce soir-là aux yeux des Français !.. Vous aviez raison : Vous n’aviez rien à justifier, pas même une faute.
Je vous prie de croire, Monsieur le Ministre, en ma haute considération.
PAUL BELAICHE-DANINOS
samedi 3 octobre 2009
SAMEDI 3 OCTOBRE
lundi 14 septembre 2009
MENERBES LE 15 SEPTEMBRE
Comment exprimer en quelques lignes, 7 ans d'une guerre atroce. J'avais décidé de raconter ce qui me passait par la tête, tout simplement. A la réflexion, j'ai dit bien peu de choses. Je compte me rattraper en écrivant la suite dans ma biographie.
Une chose est sûre, le résultat de cette guerre n'a profité à personne, ni aux Algériens qui se battaient pour créer un véritable état démocratique auquel sa jeunesse aspire toujours depuis plus de 40 ans, ni aux pieds noirs, condamnés à l'exode et jetés sur les routes de France, qui perdirent leurs racines en quittant ce pays adoré qu'ils avaient construit, ni aux malheureux Harkis qui furent ou massacrés ou parqués comme du bétail par la République.
J'aime trop la liberté de conscience pour être satisfait de la façon dont l' Algérie est gouvernée. Le sacrifice des Algériens méritait qu'ils vivent sous un autre régime...Je suis sûr que c'eut été l'avis de Camus...Où est l'Algèrie tant esperèe de mes amis d'enfance Maoui et Ben Badis ? ...Évidemment il eut fallu un second Mandela qui lui , sut garder tous les enfants de son pays.... Je le répète, la liberté d'un peuple se mesure à la la liberté de conscience librement exprimées par ses citoyens. J'y reviendrais parce qu'il y a beaucoup trop à dire!...
dimanche 13 septembre 2009
MENERBES LE 13 SEPTEMBRE
Tout le monde a été floué, les pauvres Algériens qui espéraient un régime démocratique, les français d'Algérie qui ont eu 30 jours pour choisir entre la valise ou le cercueil, les infortunés Harkis, certainement les plus à plaindre, abandonnés à la vengeance aveugle de leur patrie et cette France qui s'est reniée au lieu de les acceuillir fraternellement et les installer dignement....je reviendrai souvent sur cette sale guerre....