Je reviens sur cette lamentable affaire pour que les internautes soient bien informés des raisons de ma position en faveur du cinéaste.
Je rappelle quelques faits:
- D'abord le juge américain n'a jamais parlé de viol mais d'un rapport sexuel avec une mineure consentante.
- La mère a été indemnisée et a retiré sa plainte.
- Polanski a tout de même fait un mois et demi de prison et a quitté son pays pour s'exiler.
Dans mon précèdent blog je disais que j'étais choqué pat l'hystérie vengeresse d'un fait vieux d'un demi-siècle, que la jeune fille était devenue une femme détruite par la publicité donnée à cette affaire et qu'elle redoutait une nouvelle campagne.
Je rejoins Alain Finkielkraut quand il écrit dans le Figaro Magazine que les internautes "sont saisi d'une hystérie collective" et qu'ils en ont marre des artistes qui se croient tout permis comme les aristocrates de l'ancien régime, c'est là, dit-il, que se fait jour l'horreur de notre société qui est le RESSENTIMENT DÉMOCRATIQUE...sa notoriété n'est pas pour Polanski un passe-droit, c'est une MALÉDICTION."
L'espoir d'un procureur américain imprégné de vengeance souhaite voir une star derrière la barre dans un procès télévisé, et cette aspect jeu du cirque,"excite l'opinion publique."
Alain Finkielkraut conclue avec justesse en disant: "Ce déchaînement m'épouvante. Parce que la démocratie a deux possibilités. Soit elle se rêve comme une aristocratie universelle, soit elle passe son temps à guillotiner Marie-Antoinette.***
Enfin je demande aux procureurs de la toile: Avez-vous entendu parler de celui qui pronait la compassion?...Vous savez, celui qui disait" Que celui qui jette la première pierre"...etc. Ce serait pas mal de l'ecouter.
Vraiment Pauvre Monsieur Polanski...
***Le Figaro magazine du 7 novembre 2009.
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