J"ai decidè d'ecrire la lettre suivante à Frederic Mitterrand.
Mènerbes le 9 octobre 2009
Monsieur le Ministre,
Après vous avoir entendu sur la première chaîne, je me sens obligé de vous écrire pour vous manifester mon soutien.
Permettez-moi de vous exprimer toute mon admiration pour votre prestation, empreinte d’une intense émotion et d’une grande dignité, j’en ai été bouleversé.
Il y a des discours qui ne trompent pas parce qu’ils sont issus du plus profond du cœur, ce sont ceux-là qui touchent parce qu’ils sont vrais, les Français, croyez-moi qui en sont largement pourvus l’ont ressenti, tant pis pour la minorité des autres.
Comment se fait-il que dans notre pays, il faille encore aller se justifier en public pour ce que la nature a fait de nous ? Il va falloir bientôt s’excuser aux yeux de Marine Le Pen, d’être, un ministre de la République noir, juif, arabe ou homosexuel ? Face à une journaliste, belle, certes, mais sotte au point d’en perdre la moindre trace d’humanité, en voulant ainsi se faire le porte-parole d’une morale d’entresol, en répétant les mêmes accusations tel un perroquet qui lance des mots sans les comprendre ; tant mieux, elle a fait ressortir par la maladresse de son propos combien le vôtre était sincère et digne .
Monsieur le Ministre, face à la petite médiocrité qui vous interrogeait, vous êtes paru plus qu’ honorable, ce soir-là aux yeux des Français !.. Vous aviez raison : Vous n’aviez rien à justifier, pas même une faute.
Je vous prie de croire, Monsieur le Ministre, en ma haute considération.
PAUL BELAICHE-DANINOS
dimanche 11 octobre 2009
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