vendredi 27 novembre 2009
HONTE A LA SUISSE AVEC UNE LIBERATION PIRE QU'UN EMPRISONNEMENT
mercredi 11 novembre 2009
ANTISEMITE DITES-VOUS ?...
" Hollywood, inventé par des gangsters juifs", ou encore sur ces producteurs émigrés d'Europe centrale: "ils ont compris que faire un film, c'est produire une dette".
Ou encore cette anecdote rapportée toujours par Jean-Luc Douin:
" Bernard-Henri Lévy étant médiateur d'un dialogue entre Godard et Lanzmann, déclara : Lanzmann et moi étions les instruments de sa cure : celle d'un antisémite qui essaye de se soigner. J'étais prêt à jouer le jeu, mais il a changé de plan." Ici antisioniste, là carrément antisémite"...A l' évidence incurable !
Je n'ai aucune peine pour les propos tenus par Godard que j'ai toujours considéré, en tant que réalisateur, comme un tricheur de génie et un truqueur habile. Billy Wilder qui ne l'aimait pas disait de lui que "c'était un dilettante". ( Entretiens avec Billy Wider. Actes Sud). Oui, un tricheur de génie car il est arrivé pendant un certain temps à nous faire croire qu'il avait du talent. C'est également un truqueur super habile car son cinéma n'est fait en réalité que de "trucs à la mode" et de gadget éprouvés. J'ai revu récemment son A BOUT DE SOUFFLE, vraiment c'est terriblement démodé, dans ce film, toute la tricherie de Godard vous saute aux yeux. Je conseille aussi aux adorateurs inconditionnels de l'idole de revoir Le Mépris, mais en coupant la bande son, on constate qu'il ne reste plus grand chose du film. C'est un des procèdès de Godard de cacher ses insuffisances par une musique de très grande qualité.
La nouvelle vague qui a fait tant de mal au cinéma français, a mis au rancard des réalisateurs de très grands talents. Revoyez PLEIN SOLEIL de Clément : pas une ride!... Revoyez EN CAS DE MALHEUR d'Autant-Lara, pas une ride, et je pourrais encore citer MARIE OCTOBRE, TOUCHEZ PAS AU GRISBI, CASQUE D'OR...etc
Si vous revoyez Alpha-Ville de Godard ou cet acteur lamentable qu' était Eddie Constantine, ( encore un truc dans ce choix) joue un ridicule héros de Sciences-fiction, on a autant envie de rire que de bailler d'ennuis. En revanche à coté des médiocres et des nuls, la Nouvelle Vague nous a donné de grands metteurs en scène, comme Resnais, Rivette, Bresson, Varda, Demy, Chabrol à ses débuts, Louis Malle surtout, et bien sur Truffaut pour la plupart de ses films, je ne peux les citer tous.... Et pourtant au cours de leur carrière, tous ces cinéastes qui exécutèrent par des critiques acerbes les anciens metteurs en scène du Grand Cinéma français, firent exactement la même chose qu'eux. Quand on revoit le merveilleux DERNIER METRO de Truffaut, on dirait un film d'Autant-Lara.
Enfin pour conclure sur Godard et son intolérance, je citerai le Canard Enchaîné au moment où un de ses films venait de sortir, on pouvait y lire comme critique:
UNE FEMME EST UNE FEMME !
GODARD EST GODARD !
UNE MERDE EST UNE MERDE !
samedi 7 novembre 2009
LA MALEDICTION DE ROMAN POLANSKI
Je rappelle quelques faits:
- D'abord le juge américain n'a jamais parlé de viol mais d'un rapport sexuel avec une mineure consentante.
- La mère a été indemnisée et a retiré sa plainte.
- Polanski a tout de même fait un mois et demi de prison et a quitté son pays pour s'exiler.
Dans mon précèdent blog je disais que j'étais choqué pat l'hystérie vengeresse d'un fait vieux d'un demi-siècle, que la jeune fille était devenue une femme détruite par la publicité donnée à cette affaire et qu'elle redoutait une nouvelle campagne.
Je rejoins Alain Finkielkraut quand il écrit dans le Figaro Magazine que les internautes "sont saisi d'une hystérie collective" et qu'ils en ont marre des artistes qui se croient tout permis comme les aristocrates de l'ancien régime, c'est là, dit-il, que se fait jour l'horreur de notre société qui est le RESSENTIMENT DÉMOCRATIQUE...sa notoriété n'est pas pour Polanski un passe-droit, c'est une MALÉDICTION."
L'espoir d'un procureur américain imprégné de vengeance souhaite voir une star derrière la barre dans un procès télévisé, et cette aspect jeu du cirque,"excite l'opinion publique."
Alain Finkielkraut conclue avec justesse en disant: "Ce déchaînement m'épouvante. Parce que la démocratie a deux possibilités. Soit elle se rêve comme une aristocratie universelle, soit elle passe son temps à guillotiner Marie-Antoinette.***
Enfin je demande aux procureurs de la toile: Avez-vous entendu parler de celui qui pronait la compassion?...Vous savez, celui qui disait" Que celui qui jette la première pierre"...etc. Ce serait pas mal de l'ecouter.
Vraiment Pauvre Monsieur Polanski...
***Le Figaro magazine du 7 novembre 2009.